Ardoises par-ci, ardoises par-là....

Au mois de juin, nous n'avons pas pu beaucoup aller travailler à la maison, Guillaume souhaitant terminer ses derniers chantiers avant l'été, et par ce que nous nous sommes trouvés une autre occupation : traquer les ardoises.

Avant la construction de notre Tiny, nous avons vécu à 500m des pans de Travassac, site d'extraction des ardoises de Corrèze. C'est donc une évidence pour nous de recouvrir le toit de la grange, des soues à cochons et du four à pain en ardoises. Mais le prix est rédhibitoire : jusqu'à 1€ HT pièce l'ardoise, sachant qu'il faut en moyenne 50 ardoises par m2 ! Je vous laisse faire le compte… En tout cas, nous n'avons pas les moyens de refaire la toiture avec des ardoises neuves. La solution est donc de récupérer des ardoises sur les toits de bâtiments en ruines ou à refaire. Il faudra ensuite toutes les retailler, les retrier et les poser ! Un travail de longue haleine, mais qui ne nous fait pas peur.

Nous avons déjà récupérer une vingtaine de palettes (non taillées, ce qui réduira donc de quasiment la moitié !). Il faudra encore du travail avant de commencer la couverture !

L’ardoise de Corrèze (Travassac et Allassac) bénéficie d’une réputation de qualité sans égale due à sa structure géologique. Inaltérable, résistante à la flexion, parfaitement imperméable et résistante au choc-et donc à la grêle- l’ardoise de Corrèze garantie des toits plus que centenaires et est parfaitement adaptée aux bâtiments les plus anciens comme les plus modernes. Ces ardoises trônent aussi fièrement sur des édifices célèbres comme l’abbaye de Mont st Michel (ardoises de Travassac) ou l’église du Sacré-Cœur de Rodez (ardoises d’Allassac) que sur les toits des villages du Limousin et d'Auvergne.

http://www.ardoisieresdecorreze.com/

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